La méthode des petits pas
Hier, j’avais réglé mon réveil plus tôt que d’habitude, pour aller courir tôt le matin. Le réveil sonne, je me réveille doucement, mais je sens rapidement que je n’ai aucune envie de courir. Mon cerveau, que je croyais encore un peu endormi, déploie des tonnes d’arguments pour contrer les motivations de la veille qui l’avaient décidé à aller courir. Je suis sur le point d’abandonner, quand je me rappelle d’une technique utile dans ce type de situation, la méthode des petits pas.
Le principe est le suivant : si je peine à atteindre un objectif ambitieux, je réduis mon ambition jusqu’à que cet objectif soit impossible à ne pas atteindre. Dans mon cas, ça peut vouloir dire que, au lieu de prévoir d’aller courir, je me donne comme objectif de simplement mettre mes baskets et de marcher jusqu’au terrain de course.
Face à ce nouvel objectif revu à la baisse, mon cerveau rechigne. Et même si, pendant que j’enfile mes baskets, mon cerveau se rend bien compte que, une fois sur le terrain de course, les baskets au pied, je me mettrai forcément à courir, ce n’est plus un blocage. Sans résistance, je me rends donc sur le terrain, et, effectivement, je me mets à courir. La méthode des petits pas a fonctionné.
(Précision : pour le moment, je n’ai pas compris pourquoi ça marche. Je n’ose pas creuser, de peur que le charme ne se rompe.)
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