Quand l’inspiration survient
Quand l’inspiration survient, il faut être prêt à l’accueillir les bras ouverts. Sans ça, elle repart illico. Elle n’attend pas. Elle vient, elle déverse son précieux présent, et elle s’en va. Et si l’on n’a rien pour capturer cette offrande inattendue, elle disparait à jamais. Il faut s’être préparé. Avant, donc. Il faut s’être préparé, quoi.
Profiter des moments d’inspiration pour découvrir de brillantes idées, c’est un vrai pas en avant. Mais une fois qu’on a pris ses dispositions et que l’on sait comment extraire les idées et profiter de l’énergie fournies par l’inspiration, on prend conscience du prochain défi. Car l’inspiration, en plus d’être incapable de patienter, se fiche bien de l’importance, pour vous, là maintenant, du sujet qu’elle aborde. Elle y pense, elle en parle, point. A vous de faire le tri.
Et c’est là que l’on découvre que être prêt à tout abandonner quand l’inspiration débarque, afin de s’y consacrer complètement tant qu’elle nous fait l’honneur d’être là, comporte un gros risque : celui de passer beaucoup de temps, passionné par un sujet qui n’a, au fond, aucune importance.
Le vrai défi est donc le suivant : comment accorder suffisamment d’attention à la dernière idée en date pour lui donner la chance d’éclore, sans se perdre dans une direction qui n’est pas notre priorité du moment ? Ce défi est remporté quand, lorsque l’inspiration vous frappe, vous parvenez à identifier son essence, à la stocker dans un endroit sûr, et quelques mois plus tard, vous l’utilisez parce que la bonne occasion est arrivée. (A noter que cela implique d’être capable de retrouver une vieille idée, voire de parcourir une liste d’idées qui pourrait s’appliquer à une situation donnée.)
PS : j’ai écrit cet article quelques minutes après en avoir eu l’idée.
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