Utiliser l’écriture pour réfléchir

En 23 ans de carrière, de toutes les compétences que j’ai acquises, la plus importante (de très loin) est la plus accessible ET la moins répandue.

Plus le temps passe, plus je réalise l’importance de cette compétence, et plus je m’interroge sur la raison pour laquelle elle ne suscite pas plus d’adoption.

Cette compétence, c’est : utiliser l’écriture pour réfléchir.

Je ne parle pas d’écrire pour communiquer à d’autres, mais d’écrire, avant tout, pour soi.

L’autre jour, j’ai lu cette phrase parfaite, formulée par Nicolas Brault : « Écrire, c’est penser jusqu’au bout. »

Et c’est exactement ça le pouvoir de l’écriture. Aller au bout de sa pensée. Ne pas se contenter des intuitions à moitié formulées par notre cerveau bien en peine d’aller plus loin. Voir le support écrit comme un moyen d’externaliser ses débuts de pensées, et utiliser son cerveau pour les développer, les enrichir, les peaufiner, les questionner, les combiner, les nuancer. (Il y a mille autres vertus par ailleurs.)

Quand on pratique régulièrement cette approche, il devient difficile de s’en passer. Comment réfléchir aussi bien sans écriture ?

Et pourtant, quand je partage les coulisses de cette habitude à des proches (le nombre de carnets accumulés chez moi, la quantité de réflexions publiées sur un blog anonyme depuis 2009, etc.), j’ai l’impression de dévoiler un art occulte, à mi-chemin entre la folie et le ridicule.

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